L’enquête secrète en quatre parties menée par Al Jazeera sur les campagnes d’influence secrètes d’Israël aux Etats-Unis a été empêchée par le Qatar, pourtant propriétaire d’Al Jazeera, au nom d’Israël. On y expose les efforts d’Israël et de ses lobbyistes pour espionner, salir et intimider les citoyens étatsuniens qui soutiennent les droits de l’homme palestiniens, en particulier le BDS – le mouvement de boycott, de désinvestissement et de sanctions. On y montre que l’agence gouvernementale d’opérations semi-secrètes d’Israël, le ministère des Affaires stratégiques, mènent cet effort en collusion avec un vaste réseau d’organisations basées aux États-Unis. Il s’agit notamment de la Israel on Campus Coalition et du Project and the Foundation for Defense of Democracies. Mais dans une démocratie, a-t-on le droit d’espionner les citoyens sur la base de leurs convictions ? Est-il normal que le gouvernement israélien participe et orchestre ces campagnes sur le sol de pays dits « alliés » ?
Le cynisme du sionisme :